La phrase du jour

“"Si le théâtre oublie le monde, le monde finira pas oublier le théâtre". Bertolt Brecht



jeudi 28 février 2013

Intégrale de l'émission Silhouette sur RGO




Amis lecteurs soyez donc auditeurs
cliquez sur le lien pour écouter l'intégrale



Lundi 25 février 2013 de 10h04 à 11h00.

L'émission Silhouette présentée par Jean-Paul Pascal
 Consacrée à

- Se Départir, de Louise Caron publié chez MPE
- Qu'est l'espingouin devenu ? de Michel Caon publié chez MPE


Les auteurs répondent aux questions, en musique et lisent quelques extraits de leur livre choisis par l'animateur.

Ne manquez pas l'émission en direct.

Pod cast possible sur le site de RGO. pendant quelques jours.





5 commentaires:

  1. Je voulais vous dire que je viens d'achever la lecture de votre premier livre, Se départir. J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à le lire. J'ai beaucoup apprécié votre style, j'ai été séduite par cette histoire finalement très féminine. Quelles femmes acariâtres, quelle haine se dégagent de ces deux personnages ! On a du mal à éprouver de la compassion pour Eleanore qui s'arc-boute sur ses remarques lapidaires et refuse que d'autres entrent sur son domaine, son terrain est miné, dès qu'on y entre, on saute. Elle défonce ses interlocuteurs, c'est un loup blessé qui se terre et qui hurle à l'amour. Qui pourrait rivaliser avec elle dans sa haine de soi qui se mue en haine des autres ? Léa ? Laquelle des deux éclipse l'autre ? Qui est le personnage principal ? Laquelle est la plus solitaire, la plus désespérée, la plus seule. Léa peut-être, Léa l'ébéniste qui sculpte sa vie à grands coups de couteau, qui s'invente un passé, un présent et un avenir. Ou Eleanore qui recompose son passé en attendant une libération et qui plombe complètement son avenir ?

    J'ai beaucoup aimé la phrase de Boris Cyrulnik que vous citez dans votre interview à radio Grille ouverte 88.2, la radio de ceux qui sont habités par la passion,
    "Toutes les images mises en mémoire sont vraies, c'est la recomposition qui arrange les souvenirs pour en faire une histoire. Chaque élément inscrit dans la mémoire constitue un élément de la chimère de soi."

    Ah ! la communication et son absence. Words, words, words. Votre style rend avec justesse cette impossibilité de communiquer. Cela en devient même étouffant dans les échanges mère-fille.

    Oh my god, c'est difficile de parler à l'écrivain en personne !

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    1. Etre lue par ses proches est extrêmement intimidant.

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  2. Nicole De Bodt3 mars 2013 à 10:28

    J'ai terminé le livre et j'ai visité l'île de Bréhat aujourd'hui ce qui m'émeut davantage. Je rentre en Belgique demain. Je compte vous donner mes ressentis dès que possible. Je peux déjà vous dire que je suis sous le charme. À très bientôt.
    Reçu sur Facebbok.

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  3. Merci. Les retours lecteurs sont importants tant pour l'auteure que pour l'incidence sur d'autres lecteurs. Quand vous avez aimé, faites lire le bouquin.

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  4. Nicole De Bodt4 mars 2013 à 16:11

    Se départir marque le lecteur à tout jamais. On ne peut l'oublier. Vous avez su nous toucher, n'en soyez pas intimidée, c'est tout à votre honneur.

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