Un mois après la sortie en
librairie de L'Herbe
des nuits, Patrick Modiano vient d'accorder au Figaro Madame une intéressante interview.
Il y revient sur
ce livre, mais aussi sur les quartiers de Paris, le futur antérieur ("le
temps qui me correspond le mieux", dit-il), le nom de ses personnages, le
spleen du dimanche, la poésie, l'écriture des romans...
A ce sujet, il
lâche une réponse inattendue: "Le roman, c’est lourd, suffocant, ce n’est pas
fait pour l’impétuosité de la jeunesse. Avec le temps, on apprend à supporter la
charge du roman. Un déménageur m’a expliqué un jour qu’il y a des positions du
corps qui permettent de ne plus sentir le poids. C’est pareil pour l’écriture du
roman…"
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