La phrase du jour

“"Si le théâtre oublie le monde, le monde finira pas oublier le théâtre". Bertolt Brecht



mercredi 27 juillet 2016

Mes lectures du moment

Penser l'Islam de Michel Onfray 

Editions Grasset (2016)

Résumé:  «Il est difficile, ces temps ci, de penser librement et encore plus de penser en athée. Affirmer que les idéaux de la philosophie des Lumières sont toujours d’actualité nous fait paradoxalement passer pour des réactionnaires, des islamophobes, voire des compagnons de route du Front National assimilé au fascisme. 
Dans un monde qui prétend en masse «Je suis Charlie», Voltaire revenu passerait pour un défenseur du fanatisme! C’est le monde à l’envers. 
Je me propose de réactiver la pensée des Lumières dans ce "Penser l’Islam". Non pas le penser en faveur ou en défaveur, ça n’est pas le propos, mais en philosophe. 
Je lis le Coran, examine les hadiths et croise avec des biographies du Prophète pour montrer qu’il existe dans ce corpus matière au pire et au meilleur: le pire, ce que des minorités agissantes activent par la violence, le meilleur, ce que des majorités silencieuses pratiquent de manière privée. Comment la république doit-elle considérer ces deux façons d’être musulman? Y-a-t-il des relations et des points de passage entre minorités agissantes et majorités silencieuses, sachant que l’histoire est faite par les premières, pas par les secondes?
Ce livre remet également en relation ce qu’il est convenu d’appeler le terrorisme avec la politique étrangère islamophobe menée par la France derrière l’OTAN depuis des années. Nous nommons barbarie ce que nous ne voulons pas comprendre. 
L’islam terroriste a été partiellement créé par l’occident belliqueux. Les choses ne sont pas aussi simples que ce que, de part et d’autre, on voudrait nous faire
 croire. D’où la nécessité de se remettre à penser. Sur ce sujet comme sur d’autres.»

Extraits: Ose penser par toi même" était la devise des Lumières

L'indéniable retour du religieux a pris la forme de l'islam en Occident. Ce retour est à penser dans l'esprit de Spinoza : hors passions, sans haine et sans vénération, sans mépris et sans aveuglement, sans condamnation préalable et sans amour a priori, juste pour comprendre
Aujourd'hui, ce qui se présente comme la gauche défend l'idée que les pauvresses rendues misérables par le capitalisme (qu'elle ne combat plus) puissent louer leur utérus à des riches désireux d'implanter leur foetus dans des ventres de location - comme on loue une place de parking ou un garage.


Mon Avis: Beaucoup de bonne volonté de la part du philosophe à vouloir se défendre de ses pourfendeurs à vouloir tout expliquer, cependant son texte est pleins de clichés, parfois il fait preuve d'une naïveté déconcertante vis-à-vis d'un Islam soluble dans la république. A vouloir avoir des avis sur n'importe quoi, l'auteur se décrédibilise. La philosophie est un art de la pensée, pas des phrases assénées.  À lire pour sa lucidité sur la responsabilité de la gauche dans les problèmes actuels.Et reconnaissons qu'il a lu le Coran.

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