Olivier Cadiot,
est né à Paris en 1956, dramaturge
et traducteur, il est l’auteur d’une œuvre poétique protéiforme. Depuis les
premiers ouvrages parus chez P.O.L (cf. « l’art Poétic »), jusqu’à
l’écriture pour le théâtre auprès de Ludovic Lagarde, de livrets d’opéra pour
Pascal Dusapin et la traduction de textes bibliques (les Psaumes, le cantique
des cantiques) ou enfin de Gertrude Stein. Il se fait lui-même depuis plusieurs
années le passeur de ses propres textes lors de lectures jubilatoires sur les
scènes des centres dramatiques nationaux ou du théâtre de la Colline. Son
écriture est fortement influencée par les avant-gardes littéraires du XXème
siècle : Gertrude Stein, James Joyce, William Burroughs… Il fut évidemment
marqué, comme nombre d’écrivains de sa génération par les séminaires de Roland
Barthes et de son propre aveu, son premier choc esthétique eut lieu à
l’occasion de la lecture du poème « le Tombeau d’Anatole » de Mallarmé.
Ainsi, manifeste-t-il dans son écriture le
souci d’une invention formelle constante, faite de découpages, de brisures, de
simultanéités. Il garde pourtant toujours en ligne de mire la volonté de
« rendre simples des choses compliquées ». Il est, en juillet 2010, l'invité d'honneur du
festival d'Avignon aux côtés de Christoph Marthaler.
Trois questions ont été posées à l'auteur
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