La phrase du jour

“"Si le théâtre oublie le monde, le monde finira pas oublier le théâtre". Bertolt Brecht



vendredi 25 janvier 2013

Mes lectures du moment.

L'amour sans le faire de Serge Joncour


Résumé :  Le narrateur qui sort de l'hôpital ressent du mal être, du remord peut-être, de la solitude sûrement. Un coup de fil insolite et l'envie (?), le besoin le saisit de passer voir ses parents qu'il n'a pas vu depuis longtemps, dans leur ferme au fin fond de la province.

Au même moment sa belle-soeur poursuivie par un amant trop collant et menaçant décide d'aller passer quelques jours chez ses beaux-parents…
Ne rien dire de la suite sous peine de gâcher le plaisir du lecteur, la découverte de ce qu'il va advenir.

Biographie de l'auteur:

Comme l'écrit son premier éditeur, Le Dilettante : « il est né un jour de grève générale. On lui en a longtemps fait le reproche. Depuis, il continue sur sa lancée. Très tôt il est allé à l’école, puis par la suite, il en est sorti. Il a passé son enfance entre Paris, la Nièvre, l'Eure-et-Loir et le Valais suisse (sic). Il a commencé des études de philosophie alors qu’il voulait faire nageur de combat. »
Serge Joncour pratique différents métiers avant se de lancer dans l'écriture (publicité, maître nageur...) Il publie son premier roman, Vu, en 1998 au Dilettante. Puis, il a obtenu le Prix France Télévisions en 2003 pour U.V. (adapté au cinéma en 2007 sous le même titre U.V.). En 2005 , il reçoit le Prix de l'Humour noir Xavier Forneret pour son livre L'Idole.



Mon avis : Une histoire simple et compliquée comme le vie. Rien que le début, la narration du voyage mérite de lire le bouquin ! Le reste ne dément pas le commencement.
Bien écrit dans une langue précise, sans effet de style, sans chercher à en mettre plein la vue. Les sentiments décrits sont justes. Chaque lecteur pourra en juger. Ce n'est jamais pathétique grâce à l'ironie de l'auteur. Ce n'est pas factice. Cela pourrait être un hymne à l'espoir ou au contraire un pamphlet sur les dures réalités de la vie. Ce n'est rien de tout ça c'est beau et pur comme une eau claire qui désaltère et qui aurait le pouvoir de nourrir. 
Voir la critique de François Busnel sur L'express

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