La phrase du jour

“"Si le théâtre oublie le monde, le monde finira pas oublier le théâtre". Bertolt Brecht



mercredi 8 mai 2013

Un passé pas si simple

Michel Caron a entrepris depuis quelques mois de rechercher photos et détails sur notre aventure des années '90 au TEP. Un travail de mémoire comme aiment à dire les journalistes !

Cette aventure théâtrale nous l'avons vécue ensemble et je souscris pleinement à ce qu'il en a retenu, à quelques détails près et je vous renvois à ses chroniques: 


1 - 1983-1986 : Dans la jungle de la ville

de gauche à droite Angela Lugrin, X?, Francis Henriot et moi 
au cours d'une soirée d'écriture de haïkus au TEP.


Quelques mots de présentation du TEP pour celles et ceux qui ne connaissent pas.


Créé en 1963 par Guy Rétoré, le théâtre de l'Est parisien a remplacé un cinéma de quartier, le Zénith. Depuis 1971, ce théâtre est subventionné par l'Etat pour devenir théâtre national. Jacques Canetti fut chargé de la programmation en 1979. Parmi les grands du spectacles qui s'y sont produits, citons le grand Georges Brassens en 1973. 
En 1972, il devient un centre national d'art dramatique. Une seconde salle de 100 places est créée en 1974 et prend l'appellation de petit TEP
En 1983 la salle est démolie et le théâtre est transféré 159 avenue Gambetta dans le 20e arrondissement. Le site de la rue Malte Brun est occupé actuellement par le théâtre de la Colline. Les architectes du nouvel espace théâtre sont Valentin Fabre, Jean Perrottet et Alberto CattaniTrouvant la structure inadaptée à sa conception du rapport avec le public Guy Rétoré en refuse la direction. L'état transforme les anciens locaux de répétition en théâtre.
Le nouveau TEP ouvre  ses portes en 1988. Jusqu'à sa disparition (je parle du départ de Guy Rétoré qui pour moi signe la disparition du TEP) sa programmation s'est attachée à alterner des textes d'auteurs vivants. et des classiques. Spectateurs, comédiens, écrivains, y partagent des moments privilégiés. Nous en avons été.

Visitez la page de ça blog intitulée un passé pas si simple 

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