Pallaksch,
Pallaksch. Liliane Giraudon
Edition POL (1990)

Chacune des nouvelles est indépendante, cependant un même esprit relie l’ensemble. Le personnage principal de chaque histoire est témoin ou acteur d’un événement fondateur, non explicité la plupart du temps, qui va incurver de courant de sa vie avant que celle-ci entre en déliquescence ou finisse par se détruire. Les rapports de ces êtres avec la réalité échappent constamment à l’emprise de la logique.
Il est impossible de résumer cet ouvrage. J’ai donc choisi deux courts extraits pour illustrer mon propos.
Extrait de la frontière : En taillant du bois, il s’était ouvert la main. Ça avait commencé comme ça. Il passait des heures sur la terrasse. A boire du café froid. L’été se terminait… Chaque jour, il remttait au suivant la décision de son départ. Ces six derniers mois passés au bord de la rivière avait fait de lui quelqu’un d’autre.
Extrait de Le
marabout : J’en avais assez. L’ombre devenait menaçante. On disait que
dans la tour, la nuit, on entendait des plaintes. Il n’y avait que des filles
qui couchaient qui y allaient. Je voulais en avoir une. Mais il y avait l’ombre.
Pourtant ma mère m’avait donné l’amulette. Je ne m’en séparais jamais. Elle m’avait bien expliqué, en partant, que
ce n’était aps uniquement la pierre qui me protégeait mais aussi la chaîne.
Pourtant, il y avait l’ombre.

J’ai beaucoup aimé ce livre atypique dont la lecture est loin d’être
confortable.

Extraits de deux de ses livres
Les Pénétrables (2012) | vidéolecture 

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