La phrase du jour

“"Si le théâtre oublie le monde, le monde finira pas oublier le théâtre". Bertolt Brecht



mardi 8 janvier 2013

A NERS le 16 Mars à 21h


2012-2013

LA MENAGERIE DE VERRE

de Teneessee Williams

Mise en scène de Michel Caron

Une pièce qui parle d'aujourd'hui

Distribution
Louise Caron : Amanda
Pierre Letailleur : Tom
Vincent Kauffmann : Jim
Elodie Singlard : Laura


Tableau d'une famille américaine se débattant dans les remous de la crise de 29, La Ménagerie de verre est le premier succès de Tennessee Williams. Le narrateur, Tom, est le double de l'auteur dans cette œuvre autobiographique. Ce n’est pas la réalité qui se joue devant nos yeux mais sa réinterprétation au travers du prisme déformant de la mémoire. Il évoque des souvenirs vieux de sept ans. Il se revoit fasciné par le cinéma, rêvant d’aventures et de départ. Amanda, sa mère, veut marier Laura, sa soeur, introvertie et complexée. Tom pour avoir la paix invite un copain à dîner. Un espoir nait quand « le galant » sonne à la porte… Dans cette pièce écrite en 1945, une profonde solitude renvoie chacun à lui-même, perdu dans la jungle d’une ville industrielle, elle-même en perdition dans la tourmente des années d’avant-guerre.
En 2011, T. W. fut le premier auteur américain (et non européen) à rentrer au répertoire de la Comédie Française, avec Un tramway nommé désir. Ses œuvres sont constamment jouées avec succès en France.
La Ménagerie de verre est la cinquième création de la Cie T2A.

Note d'intention du metteur en scène

Nous avons fait le choix d’un auteur et d’une oeuvre où le personnage est au centre de la démarche artistique. C’est un défit passionnant pour le metteur en scène et pour les comédiens. Dans La Ménagerie de verre, on chercherait vainement un personnage secondaire, ou même moins important qu’un autre.

L’atmosphère générale ouvre un champ particulier à l’imagination. Cette pièce fut d’abord un scénario pour le cinéma. On est bien entendu frappé par l’utilisation systématique du flash-back, mais le film dont il s’agit est celui que Tom projette sur « l’écran noir de ses nuits blanches », et auquel il choisit – pour un soir – de nous faire assister. Ceci tient finalement moins du film que du rêve éveillé. D’ailleurs, les quatre personnages sont tous des rêveurs à leur façon… même si leurs rêves sont incompatibles - entre eux et avec le contexte socio-économique.
Notre regard sur la pièce nous a conduit à l’abandon de tout naturalisme, laissant à Tom la liberté de nous entraîner dans sa narration là où son rêve obsessionnel l’emporte.
    
Notre intention était de prendre en compte le contexte d’un monde dans lequel le rêve est mal venu, un monde fragile comme une ménagerie de verre. Non seulement ce contexte est au cœur de la pièce, mais c’est par lui que le texte fait écho à notre actualité.
C’est un questionnement sur le monde – le nôtre - qui s’enfonce dans une crise économique et sociale profonde et dans lequel les aspirations et les rêves (à commencer par ceux d’une partie de la jeunesse) ne se heurtent qu’à la froideur du profit, de l’exploitation et de tout ce qui en découle
L'Auteur est représenté dans les pays de langue française par l'Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris en accord avec Casarotto Ramsay Ltd, London.

Dates des représentation sur le site de la Cie T2A


Louise R. Caron,  Elodie Singlard, Vincent Kauffmann et Pierre Letailleur



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire