de Haruki Murakami, édition Belfond (2006) et sorti en poche au 10/18
« Le jour de mes
quinze ans, je ferai une fugue, je voyagerai jusqu’à une ville inconnue et
lointaine »
Résumé : Kafka (le nom qu'il s'est choisi) Tamura à quinze ans, il fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la prophétie
que son père a prononcée contre lui, prophétie hautement inspirée de la
mythologie grecque. Il se retrouve dans une île, hébergé dans
une singulière maison-bibliothèque, avec un singulier collègue et une
non moins singulière bibliothécaire. En parallèle une autre histoire se déroule
celle de Nakata, vieil homme simplet, qui décide lui aussi de tailler la route,
mu par un appel impérieux et mystérieux, attiré par une force qui le dépasse.
Lancés dans une vaste odyssée, les deux héros du livre vont croiser sur leurs
routes des gens, des chats qui parlent à ceux qui savent les entendre, et
une prostituée adorant Hegel, des soldats perdus et un colonel
bizarre qui va s'occuper de Nakata, des poissons tombant du ciel, et bien
d'autres choses encore. Avant de voir leur destin converger inexorablement et
de découvrir leur propre vérité. Mais quelle vérité ?

Biographie: Haruki Murakami est né à Kyoto en 1949. Eclectique, il a
étudié la tragédie grecque, puis dirigé un club de jazz, avant d'enseigner dans
diverses universités aux États-Unis. De retour au Japon, il écrit « Écoute
le chant du vent » qui lui vaut le prix Gunzo. De nombreux succès vont
suivre, Kafka sur le rivage, La Ballade de l'impossible, Saules aveugles, femme
endormie... Plusieurs fois évoqué pour le prix Nobel de littérature, Haruki
Murakami a reçu le prestigieux Yomiuri Literary Prize, le prix Kafka 2006 et le
prix Jérusalem de la Liberté de l'individu dans la société en 2009. Livre
phénomène au Japon, les deux premiers tomes de 1Q84 se sont vendus à plusieurs millions
d'exemplaires.
Je suis un grand amateur de Haruki Murakami (qui lui aussi m'aime beaucoup, je le dis sans modestie aucune)mais je n'ai pas encore lu "Kafka sur le rivage". Ton article m'a enfin donné l'envie de me le procurer.
RépondreSupprimerEt une salve d'applaudissements enjoués pour l'audacieux épithète : 'poético-merdeux'. C'est juste magnifique...
[Attention, ce commentaire contient une phrase sans verbe...]
Les phrases sans verbe sont souvent les plus parlantes… Vu que tu n'adores pas les chats, tu ne seras pas choqué.
RépondreSupprimerHeureuse que tu apprécies "poético- merdeux". J'ai une variante toute aussi efficace que j'utilise très souvent avec mes comédiens (surtout ..diennes) c'est l'épithète "dramatico-merdeux" qui dit bien ce que ça veut dire sur le style d'interprétation.