La phrase du jour

“"Si le théâtre oublie le monde, le monde finira pas oublier le théâtre". Bertolt Brecht



lundi 3 décembre 2012

Mes lectures du moment

En pleine documentation sur l'Irak pour mon prochain livre

Je viens de lire 'De bons Petits Soldats' de David Finkel

Un paysage désolé de détritus fumants et d'égouts à ciel ouvert, des carcasses de buffles dans lesquelles sont parfois dissimulées des bombes, des ruines d'immeubles que contrôlent les militants d'un mollah radical... C'est au coeur de cet enfer pestilentiel et surchauffé, à l'est de Bagdad, que les hommes du lieutenant-colonel Kauzlarich essayent de créer une zone sécurisée. Pendant un an, d'avril 2007 à avril 2008, David Finkel a vécu parmi eux. Il nous fait ici partager leur vie et pose un regard fraternel mais sans concession sur la réalité des hommes - au plus près de leurs émotions, de leurs peurs, de leurs cauchemars -, un regard aussi sur les politiques qui les ont conduits là. Ecrit sans pathos, c'est le récit clinique de la routine de l'horreur dans laquelle sont plongés des jeunes soldats entrés dans une machine infernale.

Mon avis: Il ne faut pas chercher du style, ce n'est pas de la littérature, c'est un récit au jour le jour tout à fait hallucinant... le mot à la mode serait "surréaliste". C'est un reportage sans concession sur l'absurdité de la guerre et l'incompréhension des gens qui la mènent.
 

 Biographie de l'auteur

David Finkel est rédacteur au Washington Post. Grand reporter, il a reçu de nombreuses récompenses, dont, en 2006, le prix Pulitzer pour une série sur le Yemen. La presse américaine vient de sélectionner De bons petits soldats parmi les dix meilleurs essais de l'année




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